L'arrivé d'un vagabond

Kozue, appuyée sur le rebord de sa fenêtre, laissait balancer ses pieds dans le vide. Elle regardait le village d'un air dégoûté, crachait presque sur les toits et sourait cependant comme à son habitude. Son dégoût s'envolait lorsque son regard se posait sur son ancienne maison, qui menacait de s'écraser lourdement, brisant tout les souvenirs de Kozue. Alors ce jour là, elle partirait, puisque plus rien ne la retiendrait ici. Elle rigola, et saisit un kunai, une feuille de papier derrière elle et écrivit quelques mot. Une fois le kunai lancé dans une dirrection au hasard, elle posa son doux regard mélancolique sur les portes. Quelque chose s'y tramait. Ele se dit qu'elle changerait les gardes. Ce n'étaient que des incompétents.

Kozue descendit de la fenêtre, en faisant passer ses jambes fines par dessus la bordure. Il approchait. Son chakra se faisait sentir de loin. Kozue fit un bout du rangement qu'elle avait à faire. Elle mit simplement toutes le feuilles les unes sur les autres, poussa les stylos dans un coin et attendit qu'Il arrive.

La porte fut soudainement secouée, et finit par s'ouvrire sous la main de Pein. Grand et svelte, Kozue le mémorisa. Elle lui présenta un chaise, et le regarda enlever son capuchon. Aussitôt il devint intêressant. Son euil brillait d'une belle couleur bleue. Rinnegan.

"Enchantée. Voyez vous, cher inconnu, quand on gère un village, on se doit de se tenir au courant des ennemis potentiels. Quoi que, je voudrais bien voir Oto couler. Bref, vous possédez le rinnegan. Et, il est clair que votre puissance est sans borne. Mais pourquoi venir me voir?"

Elle fit apporter du thé, qui fut servitn dans les cinq minutes suivantes. Dans le bureau sobre de l'otokage, Kozue admirait ce rinnegan en silence, et jugeait tout aussi silencieusement Pein.

Kozue but une gorgée de thé, legerement irritée. Cet homme avait à peine le courage d'avouer son dégoût pour le thé, alors que même dans ses mimiques tout le prouvait. Le sourir de Kozue ne disparaissait pas, et, avant de reposer sa tasse, elle baissa les yeux vers ses jambes. Elle écouta l'inconnu parler avec intêret puis releva très lentement la tête. Rencontrer un Otokage n'étais pas quelque chose de formidable, mais les gens se contentaient de peu. Ele hôcha la tête pour dire que c'était bien elle, et prit la parole.

"He bien, dans mon intêret et celui de mon village, il serait préférable pour moi d'être votre alliée. Mais pour tout vous dire, lorsque je ne serait plus à Oto, j'attendrais que chaque ennemi et allié saute sur ce tas de décombres et de ruines."

Elle se tut, et posa un regaqrd distrait sur la photographie de son habitation. Kozue hésitait à en parler, mais elle devait le mettre au courant du plus de choses possibles. Il était un ennemi potantiel, donc, elle pourait marchander pour qu'il attende l'arrivée d'un nouveau ninja capable de devenir Otokage, pour que Kozue se casse et que chaque ennemi se rue sur ce sal village. Elle pouffa de rire à cette idée, et revint à Pein.

"Pour le moment, quelque chose me retient à Oto. Plus pour très longtemps, mais il me retient. J'attends qu'elle casse pour enfin pouvoir partir, et enfin pouvoir détruire Oto. Je hais ce village. Je préférerais vous voir allié à lui tant que je suis Otokage et ennemi quand je ne le serais plus"

Elle ajouté un clin d'euil en rigolant et posa les tasses dans un coin du bureau. Quelqu'un vint le chercher peu de temps après, et Kozue demande doucement de quel village était ce cher monsieur.

Kozue écouta émervéillée les paroles de Pein. Les vagabonds. Tout ce dont elle rêvait dans un seul mot, et tout ce qu'elle voulait dans un homme. Pour une fois, une rare fois, son sourir devint sincère. Mais la sincérité disparut vite. Elle se demandait si ce n'était pas de quoi la tuer, elle savait très bien qu'on ne l'aimait pas tellement et que Kozue n'était pas un nom qui sonnait avec plaisir dans la bouche des gens. Elle en était contente. Son sourir s'accentua. Colère. Ils ne devaient pas non plus se surrestimer. Elle saisit quelque chose au hasard et, discretement, sous son bureau, l'écrasa de sa petite main. Celle ci commencça à saigner. Kozue le camoufla, et revint à son invité.

"C'est ce que je disais. Votre puissance semble être sans limites. Et votre colonisation semble être tout aussi imminente. Ce que je trouve désagréable, c'est que vous vous surrestimez quelques peu. Allez venter vos mérites allieurs que dans mon burreau. A la porte, si vous voulez, mais pas en face de moi."

Elle baissa alors la tête en rigolant et en sortant quelques excuses. Souriante, elle regarda sa main en sang. Si il la touchait, ne serait-ce que pour savoir si elle allait bien, elle le fraperait. Elle le ferait partir, elle perdrait ses moyens. Et elle savait déjà que son sourir disparaîtrait. Alors ce serait la fin de Kozue Himito. Elle tomberait en morceaux, comme un chateau de carte attaqué par un coup de vent. Elle s'écraserait sur chaque mur, mourrait, en larmes. Elle ne serait plus cette jeune femme calme, elle serait de nouveau cette gamine criminelle. Alors elle détruirait cette maison, alors elle partirait et elle laisserait Oto comme le village était. Comme elle haissait cet endroit pourris. Elle le voyait en cendres et en décombres dans chacun de ses rêves. Et on lui avait souvent dit que c'était un kage exemplaire. A chaque fois elle secouait la tête et rigolait. Elle serra sa main et releva la tête.

"Enfin, excusez moi. Je vous rejoindrais avec plaisir. Mais, est-ce une demande d'alliance ou une demande de départ ? Je veux dire, vous voulez que je quite Oto ?"

Soudain, un bruit mat, sourd, se fit entendre. Kozue tourna lentement sa tête et rigola. C'était finit. Plus rien ne la retenait ici. Elle devait quand même passer par là avant de partir. Histoire de récupérer deux ou trois choses. Il pouvait répondre ce qu'il voulait, Kozue partirait. Avec ou sans lui, elle partirait. Elle ne s'attacherait plus à rien, ni à personne. Juste à elle. Elle éfacerait ses souvenirs, partirait là ou elle voudrait, mourrait heureuse.

Kozue le regarda partir en souriant. Elle en fit de même, mais elle vérouilla la porte de son bureau, écrivit sur un petit bout de papier qu'elle partait un moment, déssina un lapin et, avant de descendre par sa fenêter, s'appuya sur le rebord extrérieur et sauta. Après un attérisage parfait, Kozue se dirigea vers les décombres. Tout en courant, elle immaginait sa vie future. Partir avec cet homme lui permetrait de ne pas être trop seule et de pouvoir vivre à peu près normalement. Alros Kozue serait heureuse. Enfin. Peut être pour un court moment, mais elle serait heureuse. Elle saurait ce que c'est, d'être heureuse. Arrivée devant les décombres, Kozue stoppa sa course. Elle regarda un instant, avant de soulever difficilement une poutre. Mais elle devait simplement retrouver cette chose. Que sa mère lui avait volé. Elle ne se demandait jamais pourquoi elle ne l'avait pas reprit lors de la mort de sa mère, mais lors de la mort de sa maison. Peut être parc'qu'elle était sure que ses parents et sa vie d'enfant étaient morts. Elle fut attiré par un objet brillant. Trouvé. Elle entoura la petit fleur blanche dans ses cheveux.

Kozue tenait à cette fleur autant qu'elle detestait Oto. Elle ne savait plus bien qui lui avait donné, mais c'était la seule personne à laquelle Kozue pourait offrir sa vie. Mais il lui était impossible de donner ne serait-ce qu'un visage ou un nom.

"Mais je te retrouverait, ne t'en fais pas. Je te remercierais."

Kozue se retourna, laissant sa vie derrière elle, et se remit à courir. Ses pensées devenaient confuses. Elle était perturbée par cet homme qui était venu la voir. L'homme au rinnegan. Il ne lui était que partiellement inconnu. Et il venait lui demander de les rejoindre, lui et ses ninjas supuissants. Elle aquiesca mentalement, et pensa qu'elle serait mieux avec lui que seule.